Pour une rentrée plus douce
J'ai ajouté de jolis crayons tout neuf à ma trousse et je me suis munie de l'agenda qui va bien pour cette nouvelle rentrée, qui j'espère est la dernière !
Un passage à ma librairie préférée, impossible d'en ressortir sans livre ! Voici les trois nouveaux romans qui m'accompagneront dans le train, le bus ou sais-je encore ?
Le premier :
Un chagrin d'amour qui cachait une belle Rencontre.
On dit que le grand amour est un voyage... C’est la fin de l’un et le
véritable début de l’autre que relate ce premier roman enchanteur. En
posant nos pas, précautionneux, dans les mots de la narratrice, nous
visitons l’Afghanistan, de Kaboul à Djalalabad. Un Afghanistan intime,
grêlé par la guerre certes, mais étranger aux représentations que nous
fournit l’actualité télévisuelle. La jeune femme est arrivée là peu
après l’intervention américaine pour donner des cours de français. Elle
s’est éprise d’un autre expatrié, plus âgé, et marié. Si cette liaison
a pour elle le goût de l’inédit, ses affres sont le lot de toutes les
passions: escapades érotiques, manque de l’autre, soif d’absolu, espoir
de vivre un jour ensemble, promesses insensées, désillusions et
souffrances. Quand la narratrice succombe finalement au charme d’une
terre d’exil violente mais envoûtante, elle se déprend de celui de
l’homme qui lui a fait subir mille morts. C’est l’âme dépaysée qu’elle
part alors à la rencontre d’habitants qu’un sourire, une parole, un
geste gravent dans sa mémoire, et que sa langue aérienne grave en la
nôtre.
Le second : "Un enfant de l'amour" (ce que nous espérons être et/ou avoir...)
Londres, été 1939.
James Reid, jeune homme rêveur et
qui ne vit que par les livres, embarque pour l'Inde avec son régiment.
Un voyage infernal, entre solitude, ennui et maladies, commence.
Pourtant, lors d'une escale au Cap, sa vie bascule : il croit trouver
en Daphne, épouse de militaire qui l'héberge, la femme idéale, l'ange
dont il rêvait, le grand amour dont la littérature lui a inspiré le
désir quasi mystique. La réalité est tout autre.
Le dernier : "Résidence secondaire"
Malheureusement pas concernée personnellement par ce sujet... le thème du roman me séduit et surtout le ton employé pour dépeindre un pan de notre société.
La résidence secondaire abolit les classes sociales car le seul trait qui unit entre eux, stars du showbiz, bobos-bio, châtelains fauchés ou bofs prédateurs, c'est une faramineuse somme d'emmerdements. "L'heureux propriétaire" frôle en permanence la faillite morale et financière. Dans une ambiance d'hystérie totale, tout le monde se cache pour satisfaire son besoin de prendre l'air à la campagne et épater la galerie dans son petit manoir à lui. "Résidence secondaire" va faire rencontrer et défaire les couples au gré de péripéties aussi désopilantes qu'inattendues jusqu'au dénouement festif autour d'une piscine pas comme les autres. Tous mouillés, la plupart à sec et certains noyés, nos "heureux propriétaires" auront enfin une bonne raison de sabler le champagne.