Après Kochi, Kolkata.

Nous passons d'une petite ville tranquille à une grande ville qui compte 12 millions d'habitants et qui, comme toutes les grandes villes indiennes, est bruyante, grouillante, sale.

A notre arrivée il fait chaud, très chaud. 15 km séparent l'aéroport du centre ville. Nous les ferons en taxi, il nous faudra quasiment 1h30 pour y parvenir : ça donne une idée de la circulation.

Taxis, voitures, autorickshaws, vélos, rickshawmen, piétons se frayent un chemin.

Un autre élément envahit les rues : les klaxons sont nombreux, incessants.

Quand on évoque le nom de Kolkata une des premières choses qui vient a l'esprit est souvent la misère et l'action de Mère Tereza.

En effet, de nombreuses personnes vivent sur le trottoir. Il n'est pas rare de voir des familles entières INSTALLÉES sur les trottoirs près des grands carrefours. Les enfants dorment à même le bitume. Ces personnes ne semblent plus rien attendre. Elles ne tendent pas la main. Elles sont là. Ailleurs, d'autres personnes nues ou a demi nues se lavent. On croise des personnes qui se rendent, la brosse a dents dans la bouche, au point d'eau de la ville.

PAS QUE DANS LES FILMS

Si vous avez vu Slumdog Millionnaire vous verrez très bien de quoi je parle ...
Trois petits enfants installés sur le trottoir à regarder la télé à travers une vitrine.

Ici, il y a aussi beaucoup de gens qui travaillent et certains semblent très bien gagner leur vie : des voitures somptueuses font aussi partie du balai incessant des divers véhicules. Kolkata est une ville pleine de contrastes.

Nous ne verrons pas grand chose de cette ville ou il est difficile de circuler. Les taxis ne comprennent pas toujours ou on veut aller et nous déposent là ou bon leur semble. Toutefois, de nombreux édifices héritages de l'époque coloniale offrent une autre vue de Kolkata. Les jardins sont extrêmement bien entretenus.

Victoria Memorial Hall

Saint Paul Cathedral

Visite de Kalighat : Un temple dédié à Kali dans le sud de la ville.

Le descriptif du routard mentionne un quartier d'artisans, un quartier vivant. Pour être vivant c'est en effet très vivant : Le chemin qu'emprunte le taxi pour nous y conduire offre un spectacle saisissant. Là tout n'est qu'agitation. Certains trient les poubelles pour se nourrir, d'autres vendent des volailles, certains cassent des pierres, d'autres prient. Tout cela dans la même rue.

Le chauffeur nous laissera devant la maison de Mère Tereza ca donne le ton.
En revanche nous ne verrons pas les artisans.

Kolkata

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